samedi 8 juin 2013

LE SENS DE / NUL CONTRAINTE EN RELIGION




Pas de contrainte en religion ! Car le bon chemin se distingue de l’errance. Donc, quiconque mécroit au Rebelle tandis qu’il croit en Dieu, saisit alors l’anse la plus solide, sans brisure. Et Dieu entend, Il sait. (2:256)
Beaucoup voient le v. 256 comme contredisant le commandement du Jihad contre les mécréants, mais en fait il n’y a pas de contradiction car le but du Jihad n’est pas la conversion forcée des non-musulmans, mais leur soumission au sein de l’ordre du système social islamique. “Tous les juristes islamiques (fuqahd’), sans exception, s’accordent à dire que toute conversion forcée est nulle et sans valeur, et que toute tentative de forcer un incroyant à accepter la foi islamique est un péché.L’objectif principal du Jihad a plutôt été d’établir une société stable dans laquelle les citoyens, y compris les fidèles des autres credos religieux, puissent vivre en paix et en sécurité.et avec une justice sociale . “ cette société stable est “l’ordre social islamique”, dont l’instauration est un objectif majeur du Jihad.
Il n'y a pas de contrainte en religion. Chacun doit être libre de vivre selon sa propre croyance
.
Il s'agit ici du fait qu'il n'est pas autorisé de contraindre quelqu'un à se convertir à l'Islâm. Au sujet de la cause de la révélation de ce verset, l'Imâm a tabbari rapporte qu'il y avait un homme parmi les Ansâr dont les deux fils étaient devenus chrétiens avant la Prophétie du Messager d'Allâh . Ils vinrent à Médine avec un groupe de commerçants pour vendre de l'huile. Leur père les contraint en leur disant : "je ne vous laisserai pas jusqu'à que vous vous convertissiez à l'Islâm !", alors ce verset fût révélé.

Ce verset explique que personne ne peut être contraint à devenir Musulman. De toute façon, si quelqu'un, après une telle contrainte, dit avec la langue : "Je suis Musulman" sans que son cœur ne l'accepte, il n'est pas considéré auprès d'Allâh comme croyant. Donc dans ce sens, il n'y a pas de contrainte dans la religion. Mais une personne qui a accepté l'Islâm de son plein gré est tenu d'appliquer les règles de celui-ci. Si elle n'applique pas les obligations demandées et ne s'écarte pas des interdits, en connaissance de cause, alors les moyens de contraintes mises en place par Allâh sont appliquées sur cette personne. Ainsi, le verset 36 de la Sourate "al Ahzâb" : "Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu’Allah et Son messager ont décidé d’une chose d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir" montre que ceux qui ont choisi l'Islâm n'ont pas la liberté de ne pas appliquer Ses principes, et dans le cas contraire ils tomberaient dans un égarement évident.
Les versets 2 et 4 de la Sourate "an-Nûr" qui imposent des peines dissuasives, tels que cent coups de bâton pour le fornicateur ou quatre-vingts coups pour le calomniateur, montrent que les Musulmans n'ont pas la liberté de faire des péchés, et que s'ils les commettent, ils peuvent être châtiés dans ce monde avant l'Au-Delà. Ces exemples montrent clairement que l'Islâm peut faire appel à la contrainte, dans les cas nécessaires, au sujet des ordres et des interdits. Bien sûr, toutes ces contraintes ont été mises en place pour préserver l'ordre dans l'individu et la societe.

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