Le positivisme et le droit Naturel :

Le droit est considéré comme l’ensemble des règles, qui régissent la vie des hommes en société, c’est-à-dire, la regulation des rapports sociaux, et la production des valeurs dominates dans une société. Comme le droit est une création humaine, susceptible de comporter des imperfections, des incohérences, ou des contradictions. Il est donc permis de remettre en cause la règle de droit et de se demander si elle est ou non justifiée ?
Cette question problématique est une des plus vieilles controverses, qui n’avait cessé depuis l’Antiquité, et celle qui a engendré le positivisme et le droit naturel que nous allons exposé d’une façon assez sommaire, en commençant par le positivisme, qui sera succédé par le droit naturel:
I. Le positivisme :
Le positivisme est un mouvement de pensée philosophique lancé au 19e siècle par Auguste Comte dans son : « Cours de philosophie positive » ; et qui considère que l’homme ne peut pas atteindre les choses en elle-même. Les partisans de ces doctrines affirment qu’il n’y a pas d’autre droit que le doit qui s’applique effectivement, à un moment donné, dans une société donné. C’est le droit positif. Comme on peut designers dans le positivisme deux grands courants assez distincts :
- Le courant juridique ou étatique.
- Et le courant sociologique.
A. Le Positivisme Juridique ou Etatique :
Les théoriciens de cette école ont dit que le droit repose exclusivement sur la volonté de l’Etat, car le droit est constitue principalement par des lois et des règlements. Or ces textes législatifs et règlementaires sont, élabores par les organes de l’Etat ; le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif, et certains auteurs ont ajouté d’autres sources du droit qui ne procèdent pas d’organes étatiques. C’est le cas des règles coutumières, en signalant que c’est l’Etat qui intervient, directement ou indirectement, dans la formation du règle du droit , ce pourquoi la règle de droit présente un caractère obligatoire et contraignant. Pourtant, on remarque que le bon citoyen, Socrate avait préféré accepter la mort plutôt que désobéir à une loi injuste. Comme on voit certains philosophes qui n’ont pas hésité’ à expliquer le droit par le fait accompli et la force. C’est le cas de Hegel, et Théring et qui a confirmé que : « le droit n’est pas une idée logique, mais une idée de force ».
B. Le Positivisme Sociologie
Au 19 e siècle, des juristes allemands et français, ou mit l’accent que le droit est constitué par des faits et des phénomènes sociaux, et c’est la société qui trouve à l’origine des norme juridiques. Voila « Durkheim » qui dit que : « le droit découle, non pas de la volonté de l’Etat mais de la conscience collective du groupe sociale », ce la division du travail social. Et c’est nécessaire de signaler que les théoriciens de la doctrine marxiste considèrent, que la règle de droit constitue une produit du milieu social seulement, ils a joutent que le droit est un instrument au service de la classe dominante. Dans tout le cas. Les partisans de deux courants positivistes évoqués sont critiques d’avoir mettre au centre leur doctrine des notions aussi vagues et imprécises ; concernant le positivisme sociologique. Comme les négligences du rôle que pourrait jouer par l’Etat.
Quant au second courant positivisme, -le positivisme juridique- a été également critiqué. On a reproché à ses partisans d’avoir érigé un véritable culte de la loi.
II. Le Droit Naturel(les doctrines idéalistes) :
Le droit naturel est la liberté qu’a chacun d’user comme il veut de son pouvoir propre, pour la préservation de sa propre nature, autrement dit de sa propre vie, et en conséquence de faire tout ce qu’il considérera, selon son jugement et sa raison propre, comme le moyen le mieux adapté à cette fin. C’est-à-dire juger si un droit particulier est juste ou non. Autrment dit Le droit naturel est un ensemble de règles juridiques imposées, non pas par l’Etat ou la société, mais par la raison, l’ordre naturel des choses ou la nature humaine. En effet, tous les manuels consacrent de l’arges développements aux doctrines idéalistes, or on se limitera à retracer les grands étapes de l’évolution du droit naturel et à évoquer ensuite les conceptions modernes.
A. Evolution du Droit Naturel :
On peut dire de façon général que les origines premières du droit naturel remontent à l’Antiquité, aux philosophes grecs et plus précisément à la philosophe Stoïcienne. Donc l’idée de résistance aux injustes, aux lois contraintes au droit naturel, à été invoquée par l’Antigone de Sophocle, depuis 5e siècle avant J.-C. De leur cote, les juristes romains s’intéressent au droit naturel pour le distinguer du droit positif, ainsi, au moyen-âge, la notion du droit naturel sera marquée par la doctrine de l’Église, surtout par Saint-Thomas d’Aquin.
B. Les Conceptions Modernes du Droit Naturel :
On constate qu’au 19e siècle ; un philosophe allemand, nommé Stammler a proposé comme débat, l’idée d’un droit naturel, et sa théorie a soulevé et continue de soulever de multiples objections. Mais il était reproché de n’avoir pas donné un contenu concret à son idée de justice. De plus, les partisans affirment que l’homme est naturellement politique;l’ordre politique est fondé sur l’inégalité naturelle des homes. Donc la justice consiste à attribuer à chacun ce qui lui revient naturellement, maleureusement, Les partisans évoqués sont critiques d’avoir mettre le droit naturel dans une inexacte, inefficace et dangereuse.
On peut dire comme une conclusion, que la question de justification de la règle du droit a donné lieu à des nombreuses controverses doctrinales. Car le droit naturel s’oppose au droit positif (l’ensemble des lois d’une société donnée). Le droit naturel, contrairement au droit positif, est supposé universel et non arbitraire; le droit positif en effet, est propre à chaque société et conventionnel, d’où la question de son arbitraire. C’est ainsi, le droit naturel serait la norme du droit positif, c’est-à-dire l'étalon qui permettrait de juger si un droit particulier est juste ou non.


Par/ Soro Mahmoud. (Groupe : A4 ).